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Graines non-OGM : on en parle de plus en plus

Nous avons assisté au Soy and Grain Trade Summit (sommet sur le commerce du soja et des céréales) en septembre, et nous avons constaté que le secteur était très actif, avec de nombreux développements. L’un des sujets qui semblait revenir souvent était le débat croissant autour des aliments pour humains ou animaux sans OGM (organismes génétiquement modifiés). Je ne suis pas en train de prendre position dans le débat non-OGM contre OGM, mais je remarque que ce problème ne s’atténue pas, et pourrait même devenir bien présent dans ce créneau. Mes commentaires seront centrés sur le soja, et comment cela peut créer des opportunités pour nos transformateurs de soja dans le monde entier.

Tout d’abord, c’est toujours bien une niche aux États-Unis aujourd’hui : 95 % des graines qui y sont produites sont OGM, et 5 % sont non-OGM. Alors pendant que les transformateurs majeurs continuent à miser sur les produits OGM, une opportunité de développement se profile pour les transformateurs qui utilisent nos équipements. Au niveau international, la situation est différente là où il existe davantage de lois imposant des produits non-OGM. Par exemple, l’Union européenne a adopté une position ferme contre les OGM.

Et même aux États-Unis, la tendance vers le non-OGM pourrait bien s’affirmer. Pour le scrutin des élections générales de Californie du 6 novembre 2012, la proposition 37 qui y est présentée exigerait des producteurs alimentaires de préciser le pourcentage d’ingrédients OGM sur l’étiquette. Voici les détails de cette nouvelle loi californienne potentielle :

  • Obligation d’étiquetage des produits alimentaires bruts ou transformés destinés à la vente aux consommateurs, s’ils sont fabriqués à partir de plantes ou d’animaux dont le matériel génétique a été modifié de façon spécifique.
  • Interdit de porter sur l’étiquette, ou de déclarer, que ce type d’aliments, ou d’autres aliments transformés, sont « naturels ».

Lors du sommet, la publication The Organic and Non-GMO Report (rapport sur les produits bio et non-OGM) a été distribuée ; elle s’adresse à ce marché, qu’il s’agisse des transformateurs, des agriculteurs ou des produits alimentaires finis pour humains ou animaux. Dans ce numéro se trouvaient des articles sur la proposition 37, sur des études animales visant à comparer non-OGM et OGM, et sur d’autres sujets. Si vous avez envie de garder un œil sur le marché non-OGM, je vous recommande cette publication.

Que la proposition 37 soit acceptée ou non, ce créneau ne va pas disparaître, et dans de nombreux pays, ce n’est à vrai dire pas une niche, mais une obligation pour la commercialisation. Les producteurs reconnaissent aussi ce fait ; j’ai discuté avec un coordinateur du gouvernement américain qui pousse les agriculteurs à produire l’unique soja non-OGM, et qui souhaite encourager les transformateurs utilisant nos équipements à soutenir la production de ces agriculteurs. Ces évolutions dans le secteur offrent d’excellentes opportunités pour nos petites et moyennes entreprises de transformation. Il y a beaucoup de segments du marché qui vous permettent de vous différencier en tant que fournisseur d’ingrédients uniques. Et les produits non-OGM devraient sans aucun doute faire partie de cette discussion.

L’intérêt de la cuisson par extrusion et du pressage mécaniques, c’est qu’il s’agit d’un procédé naturel sans utilisation de produits chimiques. Cette technologie est le choix idéal pour ceux qui persistent dans le non-OGM, le bio ou le « naturel ». Ce ne sont pas que des mots à la mode, mais bien de réelles niches du marché dont nos transformateurs peuvent tirer parti.

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